Le patron d’honneur de Carrefour et auteur lauréat,
Lawrence Hill, a passé la semaine dernière au Swaziland où il a pu rencontrer les
partenaires de Carrefour et constater de visu l’incidence qu’ont le Swaziland Action Group Against Abuse(SWAGAA), Gone Rural boMake et la Family Life Association of Swaziland
(FLAS) sur le terrain.
Ce voyage n’est pas le premier que Lawrence
effectue avec Carrefour. Pendant les années 70 et 80 il est allé en Afrique à
trois reprises en tant que volontaire. C’est au cours de son mandat au Mali
qu’il rencontra une sagefemme nommée Aminata. La force et la persévérance de
cette femme le marquèrent de manière indéniable. Quelques années plus tard,
alors qu’il cherchait un prénom pour l’héroïne de son roman The Book of Negroes, une femme à la
volonté de fer ayant beaucoup d’esprit, le prénom d’Aminata s’est imposé
d’emblée. Il y a quelques années, Lawrence et Miranda Hill ont instauré le
fonds Aminata,
une source de financement cruciale pour les programmes de Carrefour soutenant
les femmes et les filles d’Afrique.
Lawrence a partagé avec nous quelques photos et les
premières impressions de son voyage.
« Swaziland.
L’un des plus petits pays du monde, avec des habitants au cœur bouillonnant.
C’est un honneur pour moi de venir ici en tant que patron d’honneur de
Carrefour International, afin d’appuyer, à ma modeste façon, la lutte que mènent
les filles et les femmes afin vivre leur vie sans être victimes d’agressions
sexuelles ou conjugales, et qu’elles puissent se concentrer sur ce à quoi nous
aspirons tous : la paix, l’amour, de solides liens avec la famille et la
communauté, la poursuite de rêves personnels, un travail et, du moins, un
minimum de prospérité. »
Lawrence Hill avec les membres du Club d’autonomisation des filles et de la Carrefouriste Laura Dowling |
« Ici,
au Royaume du Swaziland, environ un million d’habitants vivent dans ce
minuscule pays enclavé par l’Afrique du Sud. En tête, au chapitre des
exportations, on retrouve des matières premières : des ananas et du
sucre. Et en tête, au chapitre des plus nécessitants : les filles et les
femmes, victimes d’abus sur une base régulière dans ce pays avec la plus forte
incidence de VIH/SIDA au monde. Je suis frappé par le courage des femmes du SWAGAA
et celui des filles qu’elles aident. Chacune d’entre elles témoigne d’un
sincère engagement envers ce que tous les êtres humains méritent : le
droit de vivre dans la paix, de suivre leurs passions et de se concentrer à
bâtir leurs vies. » (Légende : Lawrence Hill avec les membres du Club
d’autonomisation des filles et de la Carrefouriste Laura Dowling.)
Lawrence avec les filles de l’école primaire de Ngomane |
« Aujourd’hui,
j’ai visité l’école primaire de Ngomane au
Swaziland, et j’ai eu l’honneur d’être accueilli par une classe d’environ 80
filles qui m’ont chanté la bienvenue à pleins poumons. Ces filles étaient âgées
entre six et treize ans. Que de voir leur regard, d’entendre leurs espoirs et
de regarder le rêve colorer leur visage était encore plus saisissant, sachant
que dans ce pays, une fille sur trois sera agressée sexuellement avant
d’atteindre l’âge de 18 ans. Je suis convaincu que c’est le fait d’être membre
d’un Club d’autonomisation pour filles soutenu par SWAGAA qui procure tant de
courage à chacune de ces jeunes filles. »
Lawrence animant un atelier d’écriture avec les membres du Club de filles |
« Première
question des médias aujourd’hui : et qu’en est-il des garçons? Pourquoi
n’y a-t-il pas de Clubs d’autonomisation pour eux? SWAGAA travaille
actuellement sur une initiative pour les hommes, mais il semblerait que chaque
fois qu’une discussion à propos des besoins des filles est tenue en public, il
se trouve toujours quelqu’un pour détourner la conversation et la recentrer sur
les garçons. Les garçons ont des besoins. Tous les êtres humains ont des
besoins. Il n’en demeure pas moins que la route sera longue afin de convaincre
tout le monde au Swaziland qu’il est essentiel de soutenir les filles
puisqu’elles continuent d’être victimes de violence conjugale et d’abus
sexuels. »
« Les
filles de l’école primaire de Mpaka ont chanté
et dansé avec tout leur cœur aujourd’hui. »
|
Lawrence Hill à Gone Rural boMake |
Lawrence a également eu l’opportunité de rencontrer
les femmes de Gone Rural boMake, la
branche à but non-lucratif de Gone Rural.
Engagé envers la responsabilité sociale durable et les principes du commerce
équitable, Gone Rural a su créer un
modèle d’affaire qui autonomise les femmes des régions rurales en leur
fournissant un revenu de base et en organisant des ateliers de formation.
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